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D'Algérie - Djezaïr
Mouvement de réconciliation

Proposer une devise

"Il faut mettre ses principes dans les grandes choses, aux petites la miséricorde suffit." Albert Camus// "La vérité jaillira de l'apparente injustice." Albert Camus - la peste// "J'appelle à des Andalousies toujours recommencées, dont nous portons en nous à la fois les décombres amoncelés et l'intarissable espérance." Jacques Berque// « Mais quand on parle au peuple dans sa langue, il ouvre grand les oreilles. On parle de l'arabe, on parle du français, mais on oublie l'essentiel, ce qu'on appelle le berbère. Terme faux, venimeux même qui vient du mot 'barbare'. Pourquoi ne pas appeler les choses par leur nom? ne pas parler du 'Tamazirt', la langue, et d''Amazir', ce mot qui représente à la fois le lopin de terre, le pays et l'homme libre ? » Kateb Yacine// "le français est notre butin de guerre" Kateb Yacine.// "Primum non nocere" (d'abord ne pas nuire) Serment d'Hippocrate// " Rerum cognoscere causas" (heureux celui qui peut pénétrer le fond des choses) Virgile.// "Mal nommer les choses, c'est ajouter au malheur du monde" Albert Camus.

D'Algérie-Djezaïr

Le MOUVEMENT D’Algérie-Djezaïr vient d’être officialisé par plus d’une centaine de membres fondateurs résidant dans le monde entier, ce 22 juin 2008 à Saint Denis (Paris - France). Il est ouvert à toutes celles et ceux qui voudront le rejoindre, natifs d'Algérie, et leurs descendants.

ORGANISATION

Elle est démocratique, c'est-à-dire horizontale, sans centralisme, et sans direction. Les décisions essentielles doivent être conformes à l’esprit du Texte Fondateur. Elles sont prises après larges consultations, où tous les membres donnent leurs opinions. Les règles internes sont arrêtées par les "adhérents". Pas de cotisations. Les groupes et le Mouvement trouvent les moyens de faire aboutir leurs actions.

La violence politique en Algérie.


La Violence Politique en Algérie / Synthése Sources "Le Quotidien
d'Algérie " du 30 Novembre 2010 / Communiqué par JF Paya Eléments de 
"La genèse et l'origine des provocations qui suivront le 5 Juillet 1962"
 
http://popodoran.canalblog.com/archives/2010/11/06/19534824.html

La violence politique en Algérie n’a pas débuté, contrairement à ce
qui est admis, au lendemain de l’indépendance, mais bel et bien durant
la guerre de libération nationale. Les liquidations physiques et la
terreur comme moyens de gestion politique avaient fait déjà leur
apparition dans les camps de l’armée des frontières et au sein des
maquis. De nombreux responsables politiques et militaires ont été
assassinés par leurs propres frères (Abane Ramdane, Abdelmoumène,
Abbas Laghrour, Ali Mellah, Abbas Lamouri, Cheriet Lazhari, Chihani
Bachir, Abdelkrim Soufi, Hadj Ali, colonel Boucif, capitaine Yamani,
capitaine Zoubir…..). D’autres responsables politiques seront menacés
et éloignés des centres de décision alors que la guerre de libération
avait besoin de tous. Et ceux qui avaient liquidé ces hommes libres
seront les mêmes qui confisqueront l’indépendance en 1962. Et ce sont
leurs reliques qui donneront l’ordre de tirer sur des enfants en octobre 88 et qui mèneront une guerre sans merci contre une grande partie de leur peuple à partir de 1992.
 
Benyoucef Ben Khedda, président du GPRA, en butte, avant et après
l’indépendance, aux intrigues des imposteurs des frontières, les
dénoncera clairement en août 1962 : » Certains officiers qui ont vécu
à l’extérieur, n’ont pas connu la guerre révolutionnaire comme leurs
frères du maquis, guerre basée essentiellement sur le peuple. Ces
officiers qui sont restés, pendant la durée de la guerre, aux
frontières tunisienne et marocaine, ont souvent tendance à ne compter
que sur la force des armes. Cette conception dangereuse conduit à
sous-estimer le rôle du peuple voire à le mépriser et crée le danger
de voir naître une féodalité ou une caste militariste, telle qu’il en
existe dans certains pays sous-développés, notamment en Amérique latine 
« .(1) Des paroles prophétiques qui deviendront réalité quelques années plus tard !
Insidieusement, silencieusement, se mettait en place une politique
répressive pour museler un peuple en mal de liberté et réduire à néant
toute velléité d’émancipation. La liberté de s’exprimer ou de
s’organiser, assimilée à de la subversion, était devenue au nom de la
« révolution « , HARAM ! (illicite) La tristement célèbre sécurité
militaire, formée à l’école du KGB (promotion « tapis rouge » des
années 60), véritable colonne vertébrale du régime, constituera le fer
de lance de cette répression pour réduire dès l’indépendance, un
peuple qui venait de sortir d’une guerre coloniale particulièrement
meurtrière, au silence absolu. Pendant des décennies, la seule
évocation des deux lettres S.M suffisait à provoquer une peur panique chez nos concitoyens.........
Kidnappings, tortures, « disparitions « , séquestrations sans jugement
et liquidations physiques seront les méthodes du nouveau pouvoir
d’Alger pour gouverner. Certains « planqués » des frontières et
d’anciens collaborateurs et autres indics « repentis » de l’armée
coloniale se donnaient la main pour perpétuer les souffrances des
hommes libres et dignes de ce pays. Triste fatalité !
Le système militaro-policier qui se mettait en place ne tolérait
aucune opposition. D’abord par la force des armes puis par la terreur,
ces aventuriers imposeront leur loi à la Nation au nom de la vaseuse «
légitimité révolutionnaire « , une « légitimité » acquise dans les
ténébreuses baraques d’Oujda et de Ghardimaou.
Le regretté Hocine Lahouel, vieille figure historique du Mouvement
National me disait à sa libération en 1977, après une assignation à
résidence qui a duré plus d’une année, non sans un certain humour
caustique, à propos du colonel Boukharouba qui l’avait privé de
liberté : » Même Dieu dans toute sa Grandeur et sa Perfection s’est
créé, à travers Satan, un opposant. Boukharouba, quant à lui, plus que 
« parfait » n’admet pas d’opposants. » Comme nous le verrons à travers
les témoignages et la chronologie non exhaustive que nous présentons
ci-dessous, les quatre décennies de règne et de pouvoir sans partage
de l’oligarchie seront jalonnées d’actes de violence permanents de sa
part pour faire taire toute velléité de contestation et de remise en
cause par les citoyens de ce pouvoir illégitime. Ces témoignages,
exposés dans leur tragique réalité, illustrent parfaitement l’ampleur
de cette violence politique et de ce terrorisme d’Etat depuis
l’indépendance. Comme nous le constaterons, aucune catégorie sociale ni tendance politique ne seront épargnées.
Cette répression aura connu au fil des décennies, une évolution
graduelle, proportionnelle au degré d’impopularité et de rejet du
régime par les citoyennes et citoyens.
Si durant les deux premières décennies, l’arrestation arbitraire, la
torture et la liquidation physique touchaient de manière particulière
des opposants ciblés (anciens maquisards de la guerre de libération
que le régime n’avait pu recycler par la corruption, hommes
politiques, hommes de religion ou très rares intellectuels), nous
remarquerons que durant les années 80, la répression se fera à plus ou
moins grande échelle (événements de Kabylie de 1980, arrestations de
centaines de partisans de Ben Bella et d’islamistes, événements de
Constantine et massacres d’octobre 1988). La dernière décennie sera,
quant à elle, celle d’une véritable guerre contre une grande partie de
la population avec de grands moyens. Un mélange de guerre spéciale à la Godart et Trinquier et de manipulations à la Béria.
Durant cette dernière décennie et malgré le climat de terreur imposé
pour faire taire toute opposition et la guerre psychologique de grande
envergure pour tromper l’opinion, des militantes et militants des
droits de la personne humaine, dignes et courageux, ont pu faire
parvenir au monde des centaines de témoignages de suppliciés et de
longues listes de citoyens disparus ou exécutés sommairement.
C’était une vérité autre que celle que voulaient imposer les partisans
de la guerre à huis-clos et qui mettait à nu le véritable visage de
ceux qui prétendaient « sauver l’Algérie et la démocratie de la
barbarie « . C’était la vérité de ceux qui œuvraient pour
l’instauration d’un Etat de droit en Algérie, un Etat légitime
garantissant les libertés de conscience et d’expression, les droits
fondamentaux de la personne humaine ; l’Etat qu’espéraient les
centaines de milliers de morts de la guerre de libération nationale,
les « disparus » de l’après-indépendance, les enfants d’octobre 88 et toutes les victimes d’aujourd’hui.
Malgré tous les moyens internes utilisés et les complicités
internationales inavouées, le délire totalitaire que voulait cacher
cette guerre psychologique, n’a pu étouffer les voix de celles et de
ceux qui se battaient pour faire connaître la véritable nature de
cette sale guerre : celle d’une caste militaro-financière contre un
peuple. Et les derniers événements vécus par certaines régions d’Algérie l’ont, encore une fois prouvé.
Ce que nous vivons depuis une décennie comme tragédie n’est que la
continuité d’une politique initiée dès 1962. Gauchistes, berbéristes
et islamistes n’ont servi que d’alibis à ce pouvoir sans foi ni loi
pour imposer le silence et la pérennité du régime. Hier, il s’agissait
de combattre les « fanatiques islamistes obscurantistes, terroristes à
la solde de Khartoum et de Téhéran « , aujourd’hui il s’agit de
combattre les « kabyles athées et sécessionnistes à la solde de la France « . A qui le tour demain ?
Une leçon à méditer pour ceux qui continuent à se tromper de cible !

Wagner le 01.12.11 à 11:26 dans u/ Nous avons reçu un message. - Lu 883 fois - Version imprimable
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Commentaires

Qu'est-ce qui est donné à lire là? Et qui signe? (Ce n'est pas clair)

C’est quoi ce texte ? Un journal est indiqué, et une synthèse (mais de quoi ?). Le lien ne renvoie en aucun cas au journal indiqué comme source (Le Quotidien d’Algérie), mais à un étrange site, fort douteux (c’est le moins qu’on puisse dire… !).  Qui signe ce qui est publié sur le blog, dans cette note ? (Il est écrit « communiqué par JF Paya » : on pourrait croire qu’il envoie un texte lu, un lien vers ce texte – ce n’est pourtant pas ce qu’on trouve en ouvrant le lien). Où est l’article (les articles ?) du Quotidien d’Algérie ? Où est le lien vers ce journal ? La page du site indiqué (lien donné) ne porte rien qui ait un rapport avec le texte publié ici. Par contre on tombe sur un échange de courriers entre contributeurs du site popodoran, et, en marge, des titres de notes et des liens (tristement révélateurs dans les deux cas…). Ce site ne semble pas être en sympathie avec les idées du texte fondateur d’Algérie Djezaïr, mais plutôt les nier : pas de fraternité, du combat, pas de dialogue entre les communautés natives d’Algérie, mais l’éloge, dispersé au fil de notes indiquées en marge, des idées du FN, qu’on sait obsédé par la lutte contre l’immigration, fantasmée en cause universelle de tous les problèmes du pays. Que vient faire un tel lien sur le blog des signataires de DaDz ? Qu’on accepte d’accueillir des paroles plurielles de non signataires, oui. Mais peut-être pas jusqu’à promouvoir des sites qui considèrent que la lutte contre le racisme est une manipulation : popodoran publie une déclaration en ce sens, entre autres éloges d’une certaine Marine. Le lien vers le Quotidien d’Algérie, c’est plutôt ça : http://lequotidienalgerie.org/   (pas trace de sources du texte ici titré La violence politique en Algérie, mais un certain nombre d’articles intéressants…).
MC San Juan (signataire du Texte fondateur de DaDz, mais pas cosignataire de liens vers des sites qui font la promotion des idées identitaires et du FN).

MC San Juan - 01.12.11 à 16:04 - # - Répondre -

Re: Qu'est-ce qui est donné à lire là? Et qui signe? (Ce n'est pas clair)

et bien c'est très bien...la seule manière de combattre des idées, c'est de les exposer et de les dénoncer. Ainsi fait!
Maintenant, compte tenu de la somme des choses que je reçois, quand elles permettent d'ouvrir un débat, je les mets en ligne...et certes, ayant une vie en dehors du blog, je n'ai pas le temps, telle MCSJ qui se fait un devoir de décrypter chaque chose, d'aller tout vérifier, prenant le risque de laisser "passer des choses".
Cela a alors, et pourquoi donc s'en plaindre, de faire part de la sorte de son couroux.
En ce qui me concerne, Marine and co ou pas, cela ne me gêne en aucune manière.
L'Esprit du Texte Fondateur impliquerait-il une forme de censure?
Pas à ma connaissance.
Quoi qu'il en soit, j'encourage les uns et les autres à prendre le relais à compter du 31/12/2011, car l'année 2012 du cinquantenaire de ce que l'on sait va être celle de la surenchêre à laquelle je n'ai pas envie de participer, je clos ce blog fin décembre.
La réaction de Marie-Claude m'y encourage grandement.
Eric Wagner

PS : j'espère que l'expéditeur du "texte du délit" en question saura répondre aux interrogations de MCSJ.

Wagner - 01.12.11 à 17:05 - # - Répondre -

Re: Qu'est-ce qui est donné à lire là? Et qui signe? (Ce n'est pas clair)

Juste une remarque (pour le reste, aux lecteurs de se faire leur idée) : écrire trois ou quatre commentaires brefs (depuis que le blog existe...) cela n'empêche pas d'avoir une vie en dehors de ce blog, fort heureusement...! 
MC San Juan

MC San Juan - 01.12.11 à 17:22 - # - Répondre -

POUR ETRE CLAIR

 Un proverbe dit "le doigt montre la lune et l'observateur regarde le doigt"
A notre avis ce qui importe c'est d'analyser un texte présumé historique et informateur 
effectivement tiré d'un article fort judicieux trouvé dans les archives du "Quotidien d 'Algérie"
du 30 Novembre 2010 intitulé "La sécurité Militaire au coeur du pouvoir" soumis au débat et 
plein de commentaires dans ce média .
Quant à" Popod'Oran" effectivement c'est un site Pied Noir qui refléte certaines positions qui sont loin d"etre minoritaires dans cette communauté :comme l'attachement au FLN chez d 'autres !
Il n'est indiqué ici que pour une référence aux massacres du 5 Juillet 62 à Oran plus souvent évoqué 
dans les médias de cette sensibilité que dans d'autres!et il faut vraiement fouiller pour trouver autre chose!
Ceci dit le mérite du site Alg/DZ c'est de tenter d'ammorcer un dialogue entre justement toutes les tendances
de notre pays d'origine ;certainement plus facile pour les plus jeunes ;mais en se souvenant pour les plus agés
que le conflit Algérien fut une triple guerre civile; Franco Algérienne mais aussi Franco Française et enfin Algéro Algérienne ;celà représente beaucoup de tendances qui se retrouve chez nos signataires
méme si beaucoup "ont mis de l'eau dans leur vin où leur orangina depuis! "
Et on avait le droit d'etre pour l'indépendance comme contre et pour "l algérie Française" et ce dans toutes 
les communautés sans distinction d 'origine 
Alors SVP pas de sectarisme de droite et de gauche confrontons les idées;pas de procés d'intention
pas de censure des idées ;c"est la base de la démocratie .ET CE SERA CLAIR

JF Paya - 02.12.11 à 00:21 - # - Répondre -

Re: POUR ETRE CLAIR

Et oui, c'est bien cela l'esprit de DADZ, pas de se taire ou de taire ses sentiments pour "plaire" ou pour "ne pas déplaire" en usant d'un discours qui en se voulant "tolérant" et "consensuel" devient inaudible car cela est bien en se disant ce que l'on a sur le coeur, et à se dire, que l'on avance dans la connaissance de la sensibilité de L'Autre, tout à fait dans le respect du Texte Fondateur.
EW

Wagner - 02.12.11 à 06:51 - # - Répondre -

Re: Démocratie, Pieds-Noirs, dialogue

Le texte publié n’est pas en question, ni son auteur, mais un LIEN malencontreusement posé (que ce soit clair…). Et je n’ai pas proposé de censure d’idées. Il faut distinguer le dialogue avec autrui, avec celui qui pense autrement de manière respectable (la palette est très large : centre, gauche, droite…),  d’une part, et la visibilité donnée à des sites qui défendent des positions extrémistes très loin d’une volonté de dialogue quelconque, d’autre part. Ces gens-là ne souffrent d’aucune censure et le blog de DaDz n’est pas un organe de presse généraliste qui leur devrait un espace (avec quelle réciprocité ?), mais le lieu d’expression d’un mouvement fraternel, très loin de ces idées (promotion affichée, chez eux, du  FN et de RL). Et, pour être clairs, non, la communauté des Pieds-Noirs n’est pas (comme c’est dit dans un commentaire) globalement d’accord avec ça (ces idées y sont aussi minoritaires qu’ailleurs). Les gens qui nous détestent veulent nous stigmatiser en nous positionnant ainsi, inutile que ce cliché (créateur d’ostracisme) soit repris par nous : des études ont prouvé que les choix politiques des PN allaient de l’extrême droite à l’extrême gauche, en passant par le centre, comme dans n’importe quelle communauté de ce pays. Les extrémistes crient plus fort que les autres, pas besoin de croire qu’ils soient pour autant plus nombreux et plus légitimes. Le goût de la  démocratie, sur le site que je dénonce, ne les pousse pas à publier des positions adverses. (Et pour cela il n’y a rien à dire, car la démocratie concerne la libre expression de tous dans l’espace public, pas l’obligation de tout publier dans son espace : c’est vrai aussi pour DaDz). Il y a des idées qui ne méritent pas le dialogue, et que même la loi condamne : racisme, révisionnisme, etc. (Ceci dit, autre remarque, je n’ai pas vu beaucoup de PN « attachés » au FLN s’exprimer ici - ni même ailleurs…).
MC San Juan

MC San Juan - 02.12.11 à 22:34 - # - Répondre -

Re: Démocratie, Pieds-Noirs, dialogue

La ligne de fracture est là : faut-il ou non laisser à entendre ceux dont on pourrait, à tort ou à raison, penser qu'ils sont extrêmistes (sachant par ailleurs que le mode de pensée générale est le plus souvent plus "compréhensif" avec l'extrême gauche qu'avec l'extrême droite)?
Pour ma part, le choix est clair, OUI, car c'est bien sur le terrain des idées que l'on combat les extrêmes en Démocratie, pas en les stigmatisant....et comme il est possible de se faire son opinion soi-même, notamment grâce à internet car en ce qui concerne les médias ayant pignon sur rue, à quelques exceptions prés, il y a un tel formatage que la tendance est plutôt à la dénonciation systématique qu'à la tentative plus salutaire de compréhension du pourquoi et du comment d'achésion à des pensées extrêmistes, je ne me pose sur ceci comme sur le reste, aucunement en censeur. Que ce soit dit et entendu! Compris est un autre programme.
Maintenant, je m'inscris en faux de la manière la plus ferme qu'il soit lorsque qu'il est affirmé qu'il n'y a pas de place dans ce blog (ailleurs je m'en contrefiche) aux soutiens PN du FLN : non seulement certains parmi nos signataires ont en son temps fait ce choix (qu'en reste-t-il aujourd'hui?),cela démontre la pluralité des expressions et la volonté de se retrouver malgrè tout autour du plus petit dénominateur commun  nous réunissant ici, mais aussi parce que chaque fois que j'ai eu matière à le faire je l'ai fait en mettant en ligne des articles sur les combattants PN des maquis FLN (il y en eut, peu certes, mais il y en eut, et il est important de savoir le pourquoi de ce choix mettant en marge de sa propre communauté sans que l'on soit horriblement assassiné par les siens tels que le furent les harkis, OAS ou pas, qui effectivement en élimina comme le pouvoir français en collusion avec le FLN via ses barbouzes élimina des membres de l'OAS réels ou supposés. La guerre est certes horrible mais on peut la rendre encore plus horrible que cela, et certains s'y sont amplement employés), des Pieds-Rouges, ou bien encore de personnalités plus ou moins niées (pourquoi donc??) par la version officielle de l'Histoire algérienne (car là-bas l'Histoire est bien manipulée et officielle, n'est ce pas Boualem) tel Timsit des réseaux du FLN à Alger....alors de grâce, pas de procès d'intention.
Question, trouve-t-on Marie-Claude, toi qui te balade sur le net à la recherche de moultes informations, des sites algériens, en nombre, pas epsilonne, nous donnant la parole, quand je dis "nous", je pense PN et Harkis, quelqu'aient été les choix fait lors de cette guerre à multiples facettes comme l'a rappelé justement JF Paya? J'en doute fort, à de rares exceptions prés.En cela je veux dire, autrement que par des stéréotypes ou par des poncifs éculés permettant ainsi de poursuivre le travail de "démomérisation" de cette mémoire algérienne là, précisément là où elle est née et d'où "l'on" veut l'expurger totalement.
Donc ce blog est bien la visualisation d'expressions et sentiments divers, que chacun s'en empare, par commentaires interposés, pour le faire vivre encore plus.Et il est bien là pour établir ces passerelles.
Enrichissons nous les uns les autres de nos sensibilités, ne nous opposons pas inutilement.
Pour ma part, aujourd'hui comme hier depuis la création de ce blog, je ne censurerai rien.

Eric Wagner

Anonyme - 03.12.11 à 06:29 - # - Répondre -

Re: Sites algériens, "attachements", censure, etc.

Je ne me « balade » pas sur la Toile (éviter ce petit air de personne occupée sérieusement, qui dit que d'autres, eux, se « baladent » : les balades doivent correspondre aux infos envoyées parfois pour ce blog, je suppose…). Les femmes se baladent, les hommes travaillent… Je suis lectrice, tant sur la Toile que sur papier, rien de plus (et tant mieux si c’est efficace). Des sites algériens ouverts, il y en a plus que je ne peux en connaître. J’en ai posé un certain nombre sur mon blog (liste Frères de Rive…S, nom en écho, justement, à une page algérienne Frères de terre). Mais je ne vois pas le rapport avec le site problématique. Si ne pas diffuser les idées des racistes c’est censurer, alors la censure a changé de sens. Il y a une nuance entre comprendre les itinéraires des gens qui choisissent la nostalgie revancharde et la haine et les aider à diffuser le résultat de leur errance. On peut faire des études sociologiques ou psychanalytiques, mais ce n’est pas notre objet et cela ne veut pas dire accepter.  
Que des PN aient soutenu la volonté d’indépendance, c’est évident. « Attachés » au FLN, maintenant, c’est une autre affaire (j’ai repris un terme employé dans un commentaire, et, effectivement, par rapport à ce terme je maintiens mon constat : attachés, non). Les itinéraires des indépendantistes ne semblent pas correspondre à un « attachement ». (Je ne parlais pas de soutiens passés, politiques et militants – connus : inutile de me rappeler cela, il se trouve que je le sais - mais d’accord actuel avec des positionnements actuels. Et je ne disais pas non plus que la place leur était refusée mais que cette sensibilité n’était pas représentée de cette façon). Justement il y a chez eux une évolution critique (pas sur la question de l’indépendance, évidemment), évolution qu’on ne trouve pas dans des courants d’extrême droite.
La différence entre l’extrême gauche et l’extrême droite est que la seconde vise le pouvoir avec des pourcentages qui peuvent l’y amener, elle et son programme de haine, ses identitaires, ses antisémites, et ses révisionnistes. (Non, la population française n’a que peu d’indulgence pour les idées de l’extrême gauche... Mais l’Histoire de France a des souvenirs pas si lointains de ce que firent les adeptes des idées politiques qui sont l’héritage du FN et des groupes de ces mouvances : la vigilance revient vite).
Donc, censure, le mot est compris différemment… laissons. Mais la question est complexe et la censure prend parfois des formes diverses… Même si dans le cadre d’un blog de mouvement les décisions sont définies comme plurielles.  
Il y a cependant une limite qui fait que tout blog est obligé de censurer parfois (même s’il ne le veut pas) : c’est dans le cas (qui peut toujours arriver) où des contenus tombent sous le coup de la loi…

MC San Juan - 03.12.11 à 15:21 - # - Répondre -

 Ce lien n'a pas été "malencontreusement posé" 
c'est le lien du site qui publie depuis toujours 
(avec d'autres) les éléments de mon enquéte sur le drame 
du 5 Juillet 62 à Oran :moi je suis incapable à 78 ans 
d"en créer un Je réitére qu'il refléte pour une bonne part
(pas toutes certes) des positions de la mouvance dites 
Pieds Noirs n'en déplaise à certains . 
Quant aux PN aidants du FLN certes il y en eu mais 
trés minoritaires et pour ceux que je connais bien 
tous "rapatriés en France" chassés par leurs ex amis!
surtout par anti communisme primaire incompatible avec l'islam
voir ce qui se passe actuellement en Tunisie;Lybie,et Egypte
"les lendemajns ne vont pas chanter "a mon avis
Quant au livre de JJ Ordi bien que celuici soit dit "de gauche"
il n'a pas tellement eu de retentissement dans cette mouvence
qui séléctonne toujours les "bonnes victimes"
Certains amis écrivants ici devraient s'en inquiéter !
Quant à moi je vous donne aussi quelques site "diaboliques"
qui en parle dont le mien  Bien cordialement  JF  PAYA

 http://popodoran.canalblog.com/archives/2008/11/23/11250833.html

> DE GAULLE ET SES CRIMES CONTRE L'HUMANITE - NOS ...
> Aujourd'hui, après une longue recherche de quatre années dans les sombres recoins du « secret d'Etat », Jean-Jacques Jordi, historien de la Guerre d'Algérie, ...
www.petitsechodoran.com/.../de-gaulle-et-ses-crimes-contre-l-...
>

http://francaisdefrance.wordpress.com/tag/jean-jacques-jordi/


JF Paya - 03.12.11 à 10:19 - # - Répondre -

Re: Idées politiques des Pieds-Noirs, livre de JJ Jordi

(Je comprends tout à fait que vous utilisiez des supports divers pour faire connaître le résultat de votre travail sur un sujet important.)

Les idées politiques d’une communauté humaine ne peuvent être estimées à partir d’impressions. Seules les études rigoureuses peuvent dire ce qu’il en est. Et il y en eut de faites : les résultats, pour les PN, montraient une variété d’idées similaire à celles d’autres groupes. Avec des choix momentanés liés aux traumatismes. Voilà un entretien concernant le résultat d’une étude sur les Pieds-Noirs et la politique : http://www.leravi.org/spip.php?article101
Le livre de JJ Jordi est très présent sur la Toile. Y compris sur des sites de librairies diverses, pas du tout marquées particulièrement à droite. Et sur des blogs (comme le mien, où ce livre est mentionné plusieurs fois : note, album livres, listes - mais aussi d’autres livres de lui : http://tramesnomades.hautetfort.com ). 
 Et justement, dans son ouvrage « Les Pieds-Noirs, Idées reçues »,  JJ Jordi défait les clichés concernant la politique : http://www.lecavalierbleu.com/f/index.php?sp=liv&livre_id=212
 

MC San Juan - 03.12.11 à 16:06 - # - Répondre -

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Un mouvement de coeur et d'opinion

Mouvement de cœur et d’opinion, il fonctionne, compte tenu de son expansion, principalement grâce à Internet : Site, groupes de discussion et d’action. Cependant et afin de favoriser les contacts vivants, lorsque l’implantation géographique de ses "adhérents" le permet, des sous-groupes géographiques se constituent.

Deux axes de travail

Réflexions : compte tenu du mode de fonctionnement de notre Mouvement, et l’éparpillement de ses "adhérents", c’est l’axe principal. Actions : Elles couronnent les réflexions, sous différentes formes : rencontres, pétitions, initiatives diverses…
Modes opérationnels : Les "adhérents" proposent et rejoignent les groupes de leur choix (géographiques : pays, régions, et/ou thématiques). Chaque type de réflexion ou d’action génère son sous-groupe via le Net (mails, groupes Yahoo, supports divers). / Réseau de sites de signataires webmestres. / Les résultats de chaque groupe sont soumis à l'appréciation de l'ensemble des "adhérents".