Proposer une devise
"Il faut mettre ses principes dans les grandes choses, aux petites la miséricorde suffit." Albert Camus// "La vérité jaillira de l'apparente injustice." Albert Camus - la peste// "J'appelle à des Andalousies toujours recommencées, dont nous portons en nous à la fois les décombres amoncelés et l'intarissable espérance." Jacques Berque// « Mais quand on parle au peuple dans sa langue, il ouvre grand les oreilles. On parle de l'arabe, on parle du français, mais on oublie l'essentiel, ce qu'on appelle le berbère. Terme faux, venimeux même qui vient du mot 'barbare'. Pourquoi ne pas appeler les choses par leur nom? ne pas parler du 'Tamazirt', la langue, et d''Amazir', ce mot qui représente à la fois le lopin de terre, le pays et l'homme libre ? » Kateb Yacine// "le français est notre butin de guerre" Kateb Yacine.// "Primum non nocere" (d'abord ne pas nuire) Serment d'Hippocrate// " Rerum cognoscere causas" (heureux celui qui peut pénétrer le fond des choses) Virgile.// "Mal nommer les choses, c'est ajouter au malheur du monde" Albert Camus.Sommaire
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D'Algérie-Djezaïr
Le MOUVEMENT D’Algérie-Djezaïr vient d’être officialisé par plus d’une centaine de membres fondateurs résidant dans le monde entier, ce 22 juin 2008 à Saint Denis (Paris - France). Il est ouvert à toutes celles et ceux qui voudront le rejoindre, natifs d'Algérie, et leurs descendants.ORGANISATION
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Les mondes de Schoendoerffer unis pour un ultime hommage
- Publié le 19/03/2012
La République et l'institution militaire ont rendu un hommage lourd de chagrin à Pierre Schoendoerffer, cinéaste des guerres perdues et des héros défaits, le jour anniversaire de son parachutage à Dien Bien Phu et des accords d'Evian qui mirent fin à la guerre d'Algérie.
"19 mars 1954 - 19 mars 2012, Pierre Schoendoerffer a tout donné pour devenir un homme", a relevé l'aumônier militaire Blaise Rebotier, recteur de la cathédrale Saint-Louis des Invalides, en accueillant le cercueil drapé de tricolore.
Devant ses proches et sa famille de cinéma, aux premiers rangs desquels Jacques Perrin, son double, trop bouleversé pour s'exprimer, et Jean Rochefort, muré de gris, le prêtre a rappelé le largage de nuit, à 20 ans, du cinéaste aux armées dans la cuvette de Dien Bien Phu, où s'est jouée la défaite de la France coloniale en Indochine.
Plus tard, dans la Cour d'honneur des Invalides, où lui ont été rendus les honneurs militaires, le Premier ministre François Fillon a évoqué "le témoin, puis le peintre des sagas lointaines et décriées", citant ses principales oeuvres cinématographiques.
"+La 317e Section+, +Le Crabe Tambour+, +Dien Bien Phu+, sont les volets magistraux de cette oeuvre qui rendit leurs lettres de noblesse à l'engagement de nos militaires, à cette jeunesse dont on ne dira jamais assez combien elle souffrit de l'incompréhension, du rejet et parfois de l'oubli de nos compatriotes", a martelé le chef du gouvernement, à l'heure où la France, comme l'Algérie, ont renoncé à célébrer la fin des combats qui les opposèrent.
Sous les drapeaux en berne, à l'entrée principale de la cathédrale, avait été accroché le portrait du cinéaste jeune homme, saisi à l'âge du sous-lieutenant Torrens (Jacques Perrin) à la tête de sa 317e section.
Dans l'édifice comble, derrière son épouse Patricia, leurs fils (dont Frédéric, le réalisateur) et petits-fils, et derrière les ministres -François Fillon, Gérard Longuet (Défense), Frédéric Mitterrand (Culture)-, tous les mondes de Pierre Schoendoerffer se sont mêlés pour un ultime hommage.
Les réalisateurs Jean-Jacques Annaud, Régis Wargnier, Jean-Claude Brisseau, les écrivains Daniel Rondeau, Yann Quéffelec, Jean Raspail et Patrick Poivre d'Arvor, tous "Ecrivains de marine" comme le défunt, mais aussi les acteurs Benoît Magimel et Jean-François Balmer, le photographe Yann Arthus-Bertrand et ceux des lignes de front, comme le neveu de Schoendoerffer, Patrick Chauvel...
Et derrière eux encore, le béret rouge de sortie, des anciens de Dien Bien Phu, des vieux légionnaires et des bérets verts réformés, des camarades de guingois, plus très jeunes, qui furent prisonniers parfois en même temps que le cinéaste en Indochine.
Les épaulettes, les képis et les manches étoilées, les casoars des Saint-Cyriens et les gerbes de fleurs de l'Etat-Major des Armées, de celui de la Marine, de l'Armée de Terre, disent assez l'affection et le respect que les combattants, anciens ou futurs, portaient à Pierre Schoendorffer: "A notre ami et modèle".
Après la "Prière du para" et une lettre de Joe Anderson, l'ex-jeune lieutenant américain de "La Section Anderson" (Oscar du documentaire en 1967), lue par Paul, le petit-fils, onze paras en tenue, escortés de trois légionnaires en képi blanc, ont raccompagné le cercueil dans la cour pour la sonnerie aux morts et l'éloge du Premier ministre.
Une dernière Marseillaise, puis Pierre Schoendorffer s'en est allé.
Il devait être inhumé au cimetière du Montparnasse.
http://www.lepoint.fr/culture/les-mondes-de-schoendoerffer-unis-pour-un-ultime-hommage-19-03-2012-1442816_3.php
Wagner
le 23.03.12 à 05:23
dans r/ Lu dans la presse, du net surtout.
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