Proposer une devise
"Il faut mettre ses principes dans les grandes choses, aux petites la miséricorde suffit." Albert Camus// "La vérité jaillira de l'apparente injustice." Albert Camus - la peste// "J'appelle à des Andalousies toujours recommencées, dont nous portons en nous à la fois les décombres amoncelés et l'intarissable espérance." Jacques Berque// « Mais quand on parle au peuple dans sa langue, il ouvre grand les oreilles. On parle de l'arabe, on parle du français, mais on oublie l'essentiel, ce qu'on appelle le berbère. Terme faux, venimeux même qui vient du mot 'barbare'. Pourquoi ne pas appeler les choses par leur nom? ne pas parler du 'Tamazirt', la langue, et d''Amazir', ce mot qui représente à la fois le lopin de terre, le pays et l'homme libre ? » Kateb Yacine// "le français est notre butin de guerre" Kateb Yacine.// "Primum non nocere" (d'abord ne pas nuire) Serment d'Hippocrate// " Rerum cognoscere causas" (heureux celui qui peut pénétrer le fond des choses) Virgile.// "Mal nommer les choses, c'est ajouter au malheur du monde" Albert Camus.Sommaire
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D'Algérie-Djezaïr
Le MOUVEMENT D’Algérie-Djezaïr vient d’être officialisé par plus d’une centaine de membres fondateurs résidant dans le monde entier, ce 22 juin 2008 à Saint Denis (Paris - France). Il est ouvert à toutes celles et ceux qui voudront le rejoindre, natifs d'Algérie, et leurs descendants.ORGANISATION
Elle est démocratique, c'est-à-dire horizontale, sans centralisme, et sans direction. Les décisions essentielles doivent être conformes à l’esprit du Texte Fondateur. Elles sont prises après larges consultations, où tous les membres donnent leurs opinions. Les règles internes sont arrêtées par les "adhérents". Pas de cotisations. Les groupes et le Mouvement trouvent les moyens de faire aboutir leurs actions.Article du journal LA CROIX sur une "espèce en voie de disparition" sur leurs terres ancestrales.
Imprimer cet article publié le 21-10-2010 sur le site www.la-croix.com | ||
Les chrétiens du Moyen-Orient en « océan musulman »La coexistence des communautés chrétiennes et musulmanes, dans un climat marqué par la montée du fondamentalisme islamiste, a été au centre des échanges du Synode sur le Moyen-Orient «Nous vivons dans un océan musulman » : ces jours-ci, dans les couloirs du Synode des évêques pour le Moyen-Orient, la métaphore géographique et maritime est de mise lorsque les évêques évoquent leurs relations avec l’islam. Océan plus ou moins tourmenté par les tensions politiques, voire les conflits armés, comme en Irak depuis 2003, où la cohésion est gravement mise à mal par les attentats dont sont victimes les chrétiens, entre autres. Archevêque latin de Bagdad, Mgr Jean Benjamin Sleiman prolonge la métaphore. En Irak, la présence chrétienne forme des « îlots », dit-il avec le double souci d’éviter la dramatisation autant que l’angélisme. « Oui, il existe de nobles expériences de fraternité avec les musulmans, car beaucoup d’entre eux sont habités par un esprit de paix. Mais le problème, c’est que l’islam est la culture dominante. » Voilà qui définit les contours – et les limites – du dialogue islamo-chrétien, lequel est souvent strictement inscrit dans le cadre des statuts réservés aux minorités. «L’islam ne veut rien dire : il n’y a que des musulmans» Mais de quel dialogue parle-t-on en réalité ? Mgr Sleiman se réfère à l’encyclique Ecclesiam suam de Paul VI, soulignant que « dialoguer, c’est aimer ». Il invite les uns et les autres « à ne pas pratiquer le double langage qui consiste à proclamer que nous sommes tous frères alors que nous considérons les musulmans comme des ennemis ». Et réciproquement, sans doute.Dans cet esprit, bien des évêques en terre musulmane tiennent à rappeler que le dialogue théologique est impossible. Ils soulignent que la véritable rencontre entre les deux religions ne peut se faire qu’à hauteur d’hommes, en dépit des tensions dues au climat politique local. La distinction entre l’islam politique et l’islam « de la vie » est capitale à leurs yeux. « L’islam, pour moi, cela ne veut rien dire. Il n’y a que des musulmans », insiste Mgr Vincent Landel, évêque français de Rabat, au Maroc, à l’unisson de beaucoup de ses confrères. Là encore, l’évêque circonscrit la rencontre éventuelle entre musulmans et chrétiens dans l’espace légal de la société marocaine, qui tolère les autres religions et leur laisse la liberté de culte. «L’homme est l’ennemi de ce qu’il ignore» « Les chrétiens, au Maroc, sont considérés comme des étrangers. Pas comme des citoyens, contrairement à ce qui se passe dans la grande majorité des pays du Moyen-Orient. Chez nous, un concept comme la laïcité positive est une vue de l’esprit », prévient-il. « Attention à ne pas appliquer nos idées occidentales à la civilisation arabe », affirme-t-il, en référence aux expulsions récentes d’évangéliques, accusés de prosélytisme.Pour Mgr Landel, chrétiens et musulmans peuvent néanmoins travailler ensemble au développement de la société marocaine. Il juge d’ailleurs que la simple présence chrétienne est un témoignage indispensable d’ouverture à l’endroit d’un modèle musulman qui se voudrait parfois unique. Mgr Samir Nassar, archevêque de Damas des maronites (Syrie), parle à ce sujet d’un enrichissement mutuel, citant l’exemple de « nombreuses initiatives pacifiques » qui ont germé dernièrement, notamment à l’occasion de l’Année Saint-Paul. Tournois sportifs, concerts et pièces de théâtre joués en commun ont confirmé, selon lui, que « l’homme est l’ennemi de ce qu’il ignore ». «La majorité des musulmans est tolérante» Mais, alors, d’où proviennent les tensions ? Mgr Nassar tourne son regard vers l’Occident, auquel il est souvent reproché de véhiculer une vision faussée de la religion. « Il faut éviter de provoquer l’islam par des gestes nuisibles comme les caricatures danoises ou l’appel à brûler le Coran », insiste-t-il.Ces facteurs externes sont aussi invoqués par Mgr Youhanna Golta, évêque auxiliaire copte-catholique d’Alexandrie (Égypte), pour expliquer les difficultés qui peuvent surgir entre les communautés dans un pays dont il rappelle la longue tradition pacifique. « Le climat ne se détériore qu’en cas de crise économique. On va chercher de l’argent chez les plus faibles, on détruit les églises », explique-il en faisant allusion aux attaques dont est victime la communauté copte en Égypte. À ce propos, Mgr Golta estime que « le terrorisme veut vider l’Orient de la présence des chrétiens, mais la majorité des musulmans est tolérante et se montre opposée à cet exode ». «Pourquoi n’arriverions-nous pas à vivre ensemble ?» Assez logiquement, le maintien de la présence chrétienne en Orient a de ce fait dominé tous les échanges des pères synodaux. « Ils ne parlent que de cela », a résumé au cours d'une conférence de presse le cardinal André Vingt-Trois, archevêque de Paris, qui assiste à l’ensemble du Synode.Dans le regard de Mgr Emil Nona, archevêque de Mossoul des chaldéens (Irak), on lit que cette question n’a rien de théorique. Malgré la dégradation des relations, nées du surgissement du fondamentalisme islamiste, il veut croire encore à l’avenir des chrétiens dans son pays. « La situation actuelle et le souvenir de nos morts me causent une grande douleur. Nous ne savons pas ce qui va arriver en raison d’une grande instabilité politique. Mais pourquoi n’arriverions-nous pas à vivre ensemble ? », s’interroge-t-il, avant d’espérer que le Synode livrera samedi, dans ses conclusions, « une parole forte sur la situation des chrétiens en Orient ». |
Bruno BOUVET, à Rome |
par exemple lu sur France-Catholique
Un pasteur protestant condamné à mort en Iran pour « abandon de l’Islam »
mardi 2 novembre 2010
Le chef de l’un des plus importants mouvements protestants de l’Iran, face à une mise à mort imminente pour « abandon de l’Islam », a déclaré qu’il reste fidèle au Christ, malgré la pression des autorités iraniennes, selon un message depuis sa prison rendu public samedi 30 Octobre 2010.
http://www.crif.org/index.php ?page=articles_display/detail&aid=22236&artyd=110
IRAK
Irak: les chrétiens de Bagdad pleurent leurs proches après l'attaque d'une église Des centaines de personnes en pleurs ont assisté mardi dans une église du centre de Bagdad aux funérailles d'une partie des victimes de l'attaque menée dimanche par un commando d'Al-Qaïda contre la cathédrale syriaque catholique de la capitale, qui a fait 53 morts.
photo : AFP
La messe a débuté peu après 13H00 (10H00 GMT) en l'église chaldéenne Saint-Joseph, non loin de la cathédrale Sayidat al-Najat (Notre-Dame du Perpétuel secours), où s'est déroulé le carnage qui a suscité une vague d indignation en Irak et à l'étranger.
"Ils étaient venus à l'église pour prier Dieu et pour faire leur devoir religieux, mais la main du Diable est entrée en ce lieu de culte pour tuer", a déclaré dans son sermon le plus haut dignitaire chrétien irakien, le cardinal Emmanuel III Delly, chef de l'église chaldéenne.
Seuls sept cercueils étaient rassemblés dans l'édifice au début de l'office, mais celui-ci a été plusieurs fois interrompu par l'entrée de huit autres, applaudis par les 700 personnes massées dans une église ornée Selon une source au sein du ministère de l'Intérieur, 46 fidèles ont été tués et 60 blessés dimanche soir, et sept membres des forces de sécurité ont également trouvé la mort lors de l'assaut. Cinq des assaillants sont par ailleurs morts, selon cette même source.
Les prières, destinées à l'ensemble des victimes de cette attaque, l'une des plus meurtrières contre la communauté chrétienne en Irak, étaient couvertes par les gémissements et les pleurs des proches en deuil.
"Nous n'avons pas peur de la mort et des menaces", a lancé le cardinal, alors que de nombreux chrétiens ont confié depuis dimanche vouloir quitter l Irak. "Nous sommes les fils de ce pays et resterons en Irak main dans la main avec nos frères musulmans pour glorifier le nom de l'Irak".
L'ensemble des confessions, des ethnies et des partis politiques étaient représentés dans l'église.
Le gouvernement irakien a de son côté annoncé mardi que des sanctions seraient prises contre les responsables de la sécurité du quartier de Bagdad où a eu lieu l'attaque.
"Le gouvernement va soigner les blessés, indemniser les familles de victimes et financera immédiatement la réparation de l'église", a indiqué en outre dans un communiqué le porte-parole du gouvernement, Ali al-Dabbagh.
Avant la messe, une procession avait accompagné les cercueils des deux prêtres tués dimanche -le père Wassim Sabih, 27 ans, et le père Thaher Saadallah Boutros, 32 ans- jusqu'à l'église Saint Joseph.
Selon des rescapés, un commando lourdement armé a pris d'assaut la cathédrale dimanche, veille de Toussaint, peu après le début de la messe.
"Taher était en train de prier et de lire un passage de la Bible quand les hommes armés sont arrivés", a indiqué l'oncle du prêtre, Salem Ablahad Boutros, rapportant le récit de survivants.
"Il a dit: +tuez-moi mais laissez les fidèles en paix+", a ajouté ce menuisier de 48 ans.
Témoin de la scène, un jeune homme de 24 ans qui s'est présenté sous le nom de Steven, a raconté la suite: "les hommes armés lui ont dit +convertis toi à l'islam car de toutes façons tu vas mourir+ et lui ont tiré une balle dans la tête".
Les deux prêtres ainsi que le frère de l'un d'eux ont été enterrés dans le cimetière attenant à l'église Notre-Dame.
Avant de les mettre en terre, les familles ont d'abord porté les cercueils dans l'église où deux jours plus tôt ils avaient trouvé la mort.
Mardi, le plus influent dignitaire chiite irakien, l'ayatollah Ali Sistani, a joint sa voix à la vague de condamnations que cette attaque a déclenchée en Irak comme à l'étranger.
Cette attaque risque de pousser un peu plus vers l'exil les membres de la communauté chrétienne, passée de 800.000 fidèles à 500.000 depuis 2003.
Wagner
le 03.11.10 à 05:16
dans r/ Lu dans la presse, du net surtout.
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